Préparations gourmandes, quand un sucre inverti en vaut deux !


Mélanger du miel avec autre chose ? Mais pourquoi ? Et bien pour deux raisons : d’abord parce que c’est bon et ensuite… parce que c’est bon. Bon pour le palais et bon pour le corps.

Commençons avec ces seconds bienfaits « bon pour le corps ». Vous savez certainement que le miel ne comporte pas de sucres ajoutés. Même si les quatre cinquièmes du miel sont… des sucres : glucose, fructose, et un peu de saccharose… tout ceci vient du nectar des fleurs ou du miellat sur les épines de sapin. Et tout passe par les abeilles qui quand il s’agit de « travailler » du sucre savent de quoi elles parlent. En butinant les fleurs et en rapportant leur « butin » à la ruche elles confèrent à ces sucres des qualités incomparables en fabriquant un miel qui reste l’un des produits naturels les plus complexes. Elles fabriquent ainsi un sucre dit « sucre inverti » qui parmi les nombreux avantages qu’il présente (il est très utilisé par les pâtissiers et les confiseurs car il permet d’avoir des produits plus moelleux, notamment avec les glaces) à un pouvoir sucrant de 20% supérieur au saccharose. Bref, un sucre inverti en vaut deux ! Du coup nos préparations gourmandes tiennent la dragée haute aux confitures et trouvent une belle place sur la table du petit-déjeuner ou du tea-time.

Et puis il y a le goût. On le sait la seule limite en cuisine c’est l’imagination. Pour la base nous avons sélectionné du miel d’acacia récolté dans les forêts des terres froides de l’Isère. Le miel d’acacia est un miel dont le taux de fructose (nettement plus important que celui de glucose) l’empêche de cristalliser. Il permet ainsi un beau mariage avec les extraits de fruits voire les pistils de safran ou les brisures de truffe (uniquement de la melanosporum, la truffe noire récoltée en Provence). Les parfums et les arômes se marient étonnamment avec ce miel doux et viendront accompagner une belle tartine beurrée, un fromage distingué ou tout plat (viande, poisson, salade…) qui sortira de votre créativité culinaire. Mais tout ceci n’est que littérature. Rien ne vaut une belle dégustation.